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Grande région et

 Grande communauté de communes

       Et oui !! Tout est  grand, mais cela est il bien raisonnable ?? C’est avec beaucoup de désillusions que nous nous souvenons des propos de nos élus, tous nos élus qui nous promettaient que cela était pour notre bien et que l’on verrait qu’on allait faire des économies.

       Les grandes régions et les grandes communautés de communes ont vu le jour, et, pour nous les cortèges des augmentations pointaient déjà le bout de leurs nez.

       Tout augmente et toujours à nos dépends. Alors que ces Messieurs nous disent que c’est par équité, il faut que tout le monde paye le même service au même prix, ils font des « lissages », mais toujours vers le haut jamais au grand jamais vers le bas. Pour nous Sainte Agathois dans 2 ans le prix du m2 de l’eau aura doublé, et nous venons de voir les ordures ménagères faire un énorme bon en avant. Malgré leurs dires, « la plupart verront une baisse » nous entendons plus parler de hausse que de baisse. Comment « notre élu » qui dit défendre nos intérêts  au sous près peut il laisser faire cela sans rien dire ??? Pourquoi n’a-t-il pas convoqué la presse pour se scandaliser d’une telle situation ??? Les cas ou la facture a doublé, et même parfois bien plus sont loin d’être rare. Comment peut-il accepter qu’une facture passe de 240€ à 800€ sans sauter au plafond sans défendre ses administrés ?? (Bon il est vrai et nous l’avons vu bien des fois que défendre ses administrés il ne sait pas ce que cela veut dire !!!) A-t-il peur de perdre sa place de vice président et  bien sur  la substantielle indemnité qui va avec ??? De là à penser cela il n’y a pas loin !!

       Mais des augmentations il y en aura d’autres, si l’on se réfère aux articles de presse on ne peut que ce faire du souci. Quelques exemples pour Loire Forez

       Pour parler des problèmes des communes voila que les élus se réunissent pour un « petit déjeuner » de travail et que trouvant cela agréable « ces rencontres propices aux échanges et à la proximité se renouvelleront avant la fin de l’année »et qui croyez vous qui paye ??? NOS IMPOTS !! (8 septembre 2019)

Les services de Loire Forez intégreront la Maison des Remparts. Dans cette belle bâtisse, « il faut bien un bel écrin pour ces Messieurs » l’intercommunalité occupera 862 m2 soit 1/3 de la surface. Cout du projet 1 000 000€ pour Loire Forez alors bien sur on nous parle de 230 000 € financés par l’état et 255 000 € par la région. Bon, aujourd’hui tout le monde sait que l’argent dépensé par l’état la région l’intercommunalité ne provient que d’un seul donateur le contribuable. Et puis quelques chiffres apparaissent dans cette article « prés de 400 agents intercommunaux » pourquoi près de, ils ne savent pas combien avec précision ??Il est aussi vrai que dans les milieux autorisés (comme on dit) il se murmure qu’en deux ans le chiffre des embauches a fait doubler le nombre des employés. Il se dit aussi que le nombre de bureaux serait de 40 (source fiable pour les 2). Et dire que l’on nous a vendu cela dans le but exclusif de faire des économies !!!! (18 juillet 2019).

      On est donc en droit de se poser la question de savoir ou sont les économies qu’on nous a tant vantées ??? Autre question : savoir si l’argent public sert aussi à faire de « petits déjeuners agréables » à nos élus ??? Et s’ils déclarent ceux ci comme avantage en nature sur leurs déclarations d’impôts ??? Mais là silence !! Le mystère restera dans les murs de leur beau bâtiment.

      Ils ne sont pourtant pas les seuls, prenons les grandes régions. On découvre vite à la lumière des chiffres que cela est un surcoût, mais surtout pas une économie. Pour la cour des comptes les grandes régions crées par la reforme territoriale de 2016 ont généré davantage de dépenses que d’économies.

      Les renumérations des personnels et les indemnités des élus ont été alignées sur la  région la plus favorisée. L’homogénéisation des systèmes informatiques a couté très cher. Les frais de déplacement ont bondi. Les indemnités des élus ont mécaniquement augmenté puisque indexé sur le nombre d’habitants. Ne vous faite pas des illusions il en est de même pour notre intercommunalité. Certaines régions ont plus augmenté leurs agents que d’autres cela va de 2,1% pour la région Pays de la Loire à 28,3 % pour la région Grand Est. Pour notre région Auvergne Rhône Alpes c’est du 8,6% mais sur les 3 régions qui ont réussi à baisser leurs dépenses de fonctions nous somment à moins 12,9% Alors que l’Ile de France est à moins 8,1% et les Haut de France seulement 2,3%.

      Quand aux postes de travail il n’est pas rare de trouver des doublons voir des triplons, mais ils ont tous été maintenus. Et puis il y a eu la répartition des directions sur plusieurs sites, donc beaucoup de déplacements.

       Un rapport  conclut que ces regroupements XXL vont rendre l’action publique de proximité plus délicate, et ce alors même que le but de cette réforme est bien « l’organisation des politiques publiques à l’échelle des bassins de vie, des territoires et du quotidien des habitants »  

       Mais depuis la nuit des temps nos élus n’ont que deux mots à leur vocabulaire TAXES, IMPOTS et cela en commençant par les maires jusqu’au plus haut personnage de l’état.

       Le plus fort c’est qu’il s’en vante, un haut fonctionnaire n’a-t-il pas un jour eu cette remarque qui à l’époque avait fait beaucoup parler et beaucoup écrire 

«L'imagination fiscale est sans limites»

      Devons nous en déduire que du haut de leur statut il ne pense qu’à faire la nique aux citoyens de base qui à leurs yeux ne sont que, juste bon à payer ??

 Pourtant il y a eu une remarque un soir de 1966, qui bien sur et restée lettre morte, et, on ne peut que le regretter.

       George Pompidou prononce cette phrase du temps de son passage à Matignon, en réponse (déjà) à l'inflation législative. Il tempête alors sur l'un de ses chargés de mission venu le voir avec une montagne de décrets à signer. « Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! s’emporte-t-il. Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements, dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! ».

      Taxer les produits dont les consommateurs ne peuvent pas se passer, cette ficelle est presque aussi vieille que la fiscalité elle-même. En France, elle est notamment appliquée sur le tabac - officiellement dans un but de santé publique - et sur les carburants. Le think-tank libéral Molinari s’est penché sur le sujet, dans une étude dont Le Figaro publie en exclusivité les résultats et au titre sans ambiguïté: «La fiscalité sur les carburants et les cigarettes, comment l’automobiliste et le fumeur ont été transformés en vaches à lait».

      Les chiffres que l’institut fait ressortir ne le sont pas moins: les taxes diverses et variées s’appliquant sur les cigarettes pèsent ainsi jusqu’à… 554 % du prix de vente hors taxe (HT). Concernant le carburant, elles atteignent 166 % du prix HT à la pompe pour le SP 95 et 141 % pour le gazole. Bien loin donc des 20 % de TVA pesant sur les biens de consommation!

      Emmanuel Macron et ses ministres ne se lassent pas d’annoncer à cor et à cri des baisses d’impôts. Certaines fois ils se targuent du respect de la parole donnée: la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et la suppression de la taxe d’habitation (pour 80 % des redevables) étaient inscrites dans le programme présidentiel du candidat En marche! De 2017. En d’autres circonstances ils invoquent la défense du pouvoir d’achat «des Français qui travaillent» (sic), d’où les 5 milliards d’euros d’allègement de l’impôt sur le revenu décrété à l’issue du «grand débat» de janvier à mars. C’est d’ailleurs pratiquement la seule souris dont a accouché cette montagne de bavardage national: 5 milliards ce n’est pas rien, mais peu comparé aux 1058 milliards d’euros annuels d’impôts et de cotisations sociales.

      Dans un pays qui détient le record mondial des prélèvements obligatoires (en pourcentage du PIB), le ras-le-bol fiscal est le seul dénominateur commun de la population

L’acceptation de l’impôt ne vaut que si le Peuple a confiance en ses gouvernants tout ses gouvernants du plus petit au plus grand

      Et pourtant il faut croire que nos hommes politiques si intelligents sont sourds et aveugles,  ne voient ils pas ce qui se passe dans le monde ?? Dans bien des pays la grogne monte et les gens descendent dans la rue, cela ne leur donne-t-il pas à réfléchir ???

      Nous avons en France les « gilets jaunes » poussés par des taxes sur l’essence, au Liban c’est aussi la hausse des taxes qui a mis le peuple dans la rue ainsi qu’au Chili avec la hausse du ticket de métro, de même en Equateur pour le prix du carburant et bien sur la liste n’est pas exhaustive.

La démocratie ce n’est pas aussi avoir le choix de notre avenir ???

      Et cela aussi au niveau municipal ???N’est il pas temps de faire entendre notre voix dans notre village ??? Et de faire savoir que toutes ces hausses de taxes à répétition municipales, régionales, nationales  nous appauvrissent tous les jours un peu plus.

        Le 5 novembre nous découvrons dans notre journal un article fort intéressant. Bien sur encore une fois c’est avec satisfaction que nous constatons la similitude de nos commentaires avec ceux de ce maire .Depuis plusieurs jours notre article était écrit, et attendait sa correction, bien que déjà long il nous a semblé intéressant d’y ajouter l’article de la Tribune le Progrès et cela dans le seul but d’information.

Il y a donc des maires qui ont du courage pour défendre leur village !!

 

Le progrès du 5 novembre 2019

Loire | Politique : Ces maires ligériens qui ne font pas confiance à l’intercommunalité

      Dans le Roannais, le Forez ou Loire-sud, les intercommunalités ne font pas toujours l’unanimité. Certains maires se sont élevés plus que d’autres contre ces entités qui leur « suppriment des compétences essentielles ».

      Pour Denis Tamain, maire de Noirétable, avec l’intercommunalité, « sur le plan des services de proximité, on rétrograde ».

      Denis Tamain, maire de Noirétable est vent debout contre la nouvelle intercommunalité Loire-Forez agglomération. « L’intercommunalité, j’en étais le créateur en 1995, avec la mise en route de la communauté de communes des Montagnes du Haut-Forez. La loi Chevènement de 1992 permettait de faire à plusieurs ce qu’on ne pouvait faire seul. Avec la loi Notr, c’est défaire à beaucoup se qu’on a fait à plusieurs », tempête-t-il.

      Et il poursuit : « Sur le plan des services de proximité, on rétrograde et j’ai des exemples précis. Avant on avait une équipe verte qui nettoyait tous les chemins sur notre territoire. Et sur Noirétable elle était présente un mois et demi. Aujourd’hui, on les a vus arriver la semaine du 15 août ! Comment développer le tourisme avec ça ».

      « On n’est pas rattaché à Montbrison, on ne vit pas avec ce bassin »

       L’éloignement du siège, à Montbrison, pose problème. « C’est trop loin et en plus, culturellement, on n’est pas rattaché à Montbrison, on ne vit pas avec ce bassin. On aspire à intégrer Pays d’Urfé et on se battra jusqu’au bout pour ça ».

       La hausse de la fiscalité est un autre reproche. 57 000 € de plus sur Noirétable soit 75 € par foyer fiscal. « Loire Forez a dû augmenter sa fiscalité pour assurer son fonctionnement. Je vois déjà le nombre d’impayés pour l’eau augmenter sur ma commune. Les gens n’y arrivent plus ». Il regrette encore que le « savoir-faire des élus soit oublié. Les compétences voirie, eau et assainissement doivent être maintenues au sein des communes. Avec ces grosses intercommunalités on vide de tous sens les collectivités »

 « Aller au conseil communautaire devient une corvée »

Début 2013, 179 élus de la Côte roannaise, dont 15 maires, avaient démissionné pour contester l’absorption de leurs communes dans l’agglomération élargie à 40 communes alors qu’ils défendaient le projet intercommunal « Plaine et Côte roannaise ».

Yves Durand, maire de Saint-Haôn-le-Châtel qui était alors le chef de file de la contestation explique : « Nous avions un beau projet. L’intercommunalité est indispensable pour faire ensemble ce que l’on ne peut faire seule. Mais il faut la bonne échelle. Aujourd’hui on se trouve avec des élus complètement démotivés, qui ont perdu leur pouvoir de décisions, face à des dossiers tellement complexes. On a énormément perdu en gestion de proximité sans que l’agglomération nous apporte quoi de ce soit de plus ».

Il poursuit : « Aujourd’hui le conseil communautaire n’est plus qu’une grande chambre à voter et c’est une corvée d’y aller. La plupart des décisions sont prises en bureau ». Le maire explique, « ce ne sont pas les hommes qui sont mauvais, mais ce système qui est pervers ». Yves Durand ne postulera pas pour un nouveau mandat, « cette nouvelle intercommunalité est un élément essentiel dans ma décision ».

      7 novembre 2019