L’anglicisme
Le 21 juillet 2018 dans notre article « non merci » (toujours sur le site) nous traitions le problème de l’anglais que nos élus mais pas qu’eux veulent à tout prix nous faire adopter. Délaissant pour cela notre belle langue Française oubliant Proust, Hugo, Prévert, Voltaire, Molière et bien d’autres qui ont fait de notre langue une référence.
Savez-vous que Mr Voltaire, grand ami de la cour de Russie, en avait fait la langue de la noblesse. Dans la Russie de cette époque il est donc impératif de savoir parler le Français. Mais depuis dans notre beau pays, il semblerait qu’il est pour les bobos de bon ton de rabaisser notre langue (mais pas que).
Aussi c’est avec une grande satisfaction que nous avons lu dans le figaro du 10 février 2019 un article traitant du sujet. Savoir que nous avons traité ce problème avant la presse nationale a été pour nous un instant de fierté (ne nous en voulez pas merci).Mais en toute modestie combien avons-nous mis sur la table de problèmes que « notre élu » ne veux pas voir ou fais semblant d’ignorer ??
Pour info nous vous transmettons le début de cet article qui en dit long.
TRIBUNE le FIGARO- Nos décideurs ne mesurent pas combien leur désir de ne pas parler français en France choque les classes populaires, argumente André Vallini, ancien secrétaire d'État chargé du développement et de la francophonie.
Aucun domaine de notre vie ne semble pouvoir résister aux anglicismes. Les centres commerciaux deviennent des outlets, les supermarchés Champion des Carrefour market ou des Carrefour city, les Relais H des Relay, et Monoprix ouvre des Daily Monop. Les slogans en anglais ne se comptent plus comme «Born to be un super papa» de Marionnaud. Dans les rayons des magasins, les termes Man, Woman et Kids deviennent monnaie courante, et les travelors succèdent aux escalators. S'agissant des médias, France Télévisions a lancé une émission intitulée «Actuality» pendant qu'i-Télé, qui avait déjà sa newsroom, est devenue CNews. Dans le domaine culturel, le Musée des arts décoratifs expose «Fashion forward, trois siècles de mode» et les titres des films en anglais ne sont plus traduits. À Paris, après la Design Week et la Fashion Week, l'établissement public de la Défense organise une Urban Week et la faculté Pierre-et-Marie-Curie une Welcome Week. Le Salon du livre cède lui aussi aux anglicismes.
Par ANDRE VALLINI
Publié le 10/02/2019 :le figaro
«Il faut défendre la langue française contre l'anglais qui la menace… en France même!»
20 février 2019